Vous aimez rire ?

Utilisateur anonyme - 24 oct. 2010 à 19:41
 Utilisateur anonyme - 26 oct. 2010 à 09:44

1 réponse

Utilisateur anonyme
Modifié le 1 mars 2019 à 09:02
Pas du tout Georges, je vous la confie volontiers, mais il ne s'agit pas d'une bonne sœur, mais de Séraphine, mon héroïne, grenouille de bénitier.


L’AMANTE
RELIGIEUSE
La bête à Bondieu

La vie de Séraphine, une grenouille de bénitier, bascule lors de la lecture du testament d’une aïeule originale et espiègle qui a décidé de jouer des tours pendables à ses descendants : la vieille fille enfantera l’héritier mâle ou se verra déshéritée au profit de sa jeune cousine, Peggy.
Voilà donc notre vierge farouche contrainte au mariage, à la copulation et à la "maculée" conception.
Et le temps presse : la demoiselle frise la ménopause ! Il faut au plus vite dégoter le mâle reproducteur avant la date de péremption. Pas question non plus de faire la fine bouche : Joseph, le jardinier obèse, fera l’affaire.
Avec l’aide de sa dévote mère, notre épouse "chrétienne" va élaborer une stratégie machiavélique pour se débarrasser du mâle, une fois le travail de reproduction accompli.
Pourtant, le destin réservera bien des surprises à cette (a)mante religieuse…

Sous des dehors primesautiers et badins, avec en filigrane le Tartuffe de Molière, ce roman humoristique est aussi une satire burlesque et cinglante des faux dévots. L’auteur, qui se plaît à épingler les travers de ses contemporains, fustige ici le cynisme de tous les "Tartuffe" modernes qui se servent de l’Écriture sainte comme d’un alibi pour justifier les pires comportements, et par-delà, de tous ceux qui mettent la (ou les) religion(s) au service du vice.
En un mot : "Châtier les mœurs en riant" : tel est le propos de l’auteur qui a fait sienne cette vieille devise de la comédie : Castigat ridendo mores.

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