Jay Mac Innerney : je viens de lire trente ans et des poussières ? Pouvez-vous m

Résolu
Utilisateur anonyme - 11 oct. 2008 à 22:08
 Utilisateur anonyme - 27 oct. 2008 à 09:37
Jay Mac Innerney : je viens de lire trente ans et des poussières ? Pouvez-vous m'en dire plus sur l'écrivain ?

4 réponses

Utilisateur anonyme
13 oct. 2008 à 15:03
Bonjour, Jay McInerney est un auteur qui a été extrêmement choqué par les événements terroristes du 11 septembre. Il a une cinquantaine d'années. Sûrement un des meilleurs écrivains américains actuels. L'ambiance de son roman se prête à la situation internationale actuelle (krach boursier, moral à plat, etc...). La suite de ce roman s'appelle "La belle vie". Je ne peux pas en dire beaucoup plus.
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Utilisateur anonyme
21 oct. 2008 à 12:01
Il fait partie d'une génération d'écrivains jeunes qui s'est imposée au milieu des années 80. Son observation des milieux de la bourgeoisie rappelle l'oeuvre de Bret Eston Ellis. Ce roman a trouvé une suite en 2007 avec la Belle Vie qui évoque le 11 septembre.
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Utilisateur anonyme
25 oct. 2008 à 23:25
IL EST DE LA MËME TREMPE QUE BRET EASTON ELLIS.ILS SONT SOUVENT COMPARES.IL FAUT LIRE LA SUITE:LA VIE EST BELLE OU ON RETROUVE RUSSEL ET CORRINE
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Utilisateur anonyme
27 oct. 2008 à 09:37
A l’âge de 29 ans, Jay McInerney devient l’un des écrivains les plus connus des Etats-Unis d’Amérique. Il publie « Journal d’un oiseau de nuit »: 1 million d’exemplaires vendus en un an, des traductions dans le monde entier et Mc Inerney commence à incarner la figure de l’écrivain à succès au bras des tops models dans les soirées mondaines. Mais les écrivains vieillissent et c’est bien. Aujourd’hui Jay Mac Inerney a 52 ans. Il est l’auteur de « La belle Vie », un roman qui explore la complexité des sentiments après le 11 septembre. Mc Inerney évoque le voyeurisme autant que la solidarité. Olivier Joyard s’est entretenu avec lui et c’est sur le thème de la page blanche que la conversation a commencé. L’angoisse de la page blanche à 40 ans et après huit romans, ça vous casse un écrivain. Jay MCINERNEY en est sorti un jour de septembre 2001. La tragédie a provoqué un processus de retour à l’écriture plutôt chaotique. McInerney a repris son écriture à zéro, y compris ses propres personnages. Les héros yuppies et frivoles de « Trente ans et des poussières », son roman de 1993, réapparaissent. « La belle Vie » raconte l’histoire de deux couples bouleversés sentimentalement et sexuellement par la catastrophe, mais n’est pas un commentaire sur l’événement. Pour certains, sa façon de parler d’amour et de sexe à propos du 11 septembre est apparue scandaleuse. Pour aller au-delà du politiquement correct, il a fallu à l’écrivain trouver son propre territoire. « La Belle Vie » commence le 10 septembre, et reprend le 12. Ici, pas de héros patriotes qui courent dans les ruines. Si « La belle vie » est l’une des tentatives fictionnelles les plus émouvantes autour du 11 septembre, c’est parce qu’en redevenant un écrivain pas à pas, Mc Inerney a cru la puissance de la littérature pour parler du monde d’aujourd’hui et pour nous aider à vivre.

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