C'est "le printemps des poètes"!

Résolu
Utilisateur anonyme - 8 mars 2011 à 22:33
 Utilisateur anonyme - 10 mars 2011 à 00:43
Nous avons tous appris par coeur des poèmes à l'école primaire. Mais la poésie fait-elle partie de vos lectures?

11 réponses

Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 09:01
Nenni, excepté le fables de Mr de la Fontaine.
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Bonjour Christophe
Votre question m'interpelle. En effet, entre 15 et 25 ans, j'ai moi-même écrit de nombreux poèmes, car ce mode d'expression correspondait je suppose à un besoin, ou du moins à une humeur. En revanche, si je prends toujours plaisir à relire les poètes classiques (La Pléiade, le 17ième, et bien sûr les romantiques), je n'éprouve pas l'envie de lire de la poésie.
Il est vrai que pour moi, la poésie est une harmonie entre la musique des vers, et les images qu'ils vont m'inspirer... Or le terre à terre ou le quotidien, ne me font pas vraiment rêver. Ou alors il faudrait que le texte soit pétillant d'humour et de légèreté.
Simone

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Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 10:34
On dit aussi que le "slam" est une forme moderne de péosie, plus politiquement correcte que le "rap". Qu'en pensez-vous?
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Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 10:40
Non pas du tout et c'est regrettable... Comme beaucoup d'enfants, certainement, je me suis amusée à faire des poèmes mais les aléas de la vie ont fait de moi tout le contraire d'une romantique. C'est regrettable, car je constate que ma culture générale est limitée et quand je lis les poèmes des copains sur C/A je trouve cela souvent très touchant.
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Utilisateur anonyme
Modifié le 27 mars 2017 à 16:44
Bonsoir,

les poèmes et la censure ne vont pas bien ensemble. J'avais soumis une contribution avec 4 poèmes innocents. Elle avait été acceptée pour une minute à 17h53. Mais elle est passée à la corbeille aussitôt.

Donc un résumé d'abord, et les poèmes un par un après:

il me faut une raison pour reprendre un livre poétique, une collection de poèmes.
Au lycée j'ai "subi" une formation rigoureuse, 4 langues étrangères. Je me souviens toujours encore des (ou des morceaux de) poèmes.
Si je vois un image, si je lis un récit, ça peut m'inciter à redécouvrir les sources anciennes, soit sur la toile, soit parmi mes livres dispersés sur 4 étages.

J'ai choisi pour cette communication (soumissions séparées)

A
"Frühlingsnacht" par Joseph Freiherr von Eichendorff

B
ode 5 par Catullus

C
"Mai" par Guillaume Apollinaire

D
"The Waste Land" par T. S .Eliot


Cordialement


Wolfgang

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Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 20:42
Bonsoir, voici un poème romantique du Joseph Freiherr von Eichendorff base du "Lied" de Franz Schubert, op. 39. "Frühlingsnacht" Übern Garten durch die Lüfte Hört ich Wandervögel ziehn, Das bedeutet Frühlingsdüfte, Unten fängt's schon an zu blühn. Jauchzen möcht ich, möchte weinen, Ist mir's doch, als könnt's nicht sein!. Alte Wunder wieder scheinen Mit dem Mondesglanz herein. Und der Mond, die Sterne sagen's, Und in Träumen rauscht's der Hain, Und die Nachtigallen schlagen's: Sie ist Deine, sie ist dein! . J’ai entendu des oiseaux migrateurs Passer au-dessus du jardin. C’est un signe de parfum printanier; là, en bas, Des boutons de fleurs apparaissent déjà. J’ai envie d’exulter; j’ai envie de pleurer; Il me semble que cela n’est pas possible !. Tous les miracles brillent de nouveau En même temps que le clair de lune. Et la lune, les étoiles le disent, Et le bocage plein de bruissements le murmure Dans ses rêves, et les rossignols le chantent : “Elle t’appartient, elle t’appartient !” traduit par Byword, London (mon avis sur la traduction : qualité médiocre) Cordialement Wolfgang p.s. la figure contient un autre poème de Eichendorff ègalement mis en notes par Schubert.

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Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 20:57
Bonsoir, voici mon poème favori (op. 5) de Gaius Valerius Catullus (ca. 84 BC – ca. 54 BC): 1 Vivamus, mea Lesbia, atque amemus, 2 rumoresque senum severiorum 3 omnes unius aestimemus assis! 4 soles occidere et redire possunt; 5 nobis cum semel occidit brevis lux, 6 nox est perpetua una dormienda. 7 da mi basia mille, deinde centum, 8 dein mille altera, dein secunda centum, 9 deinde usque altera mille, deinde centum; 10 dein, cum milia multa fecerimus, 11 conturbabimus illa, ne sciamus, 12 aut ne quis malus invidere possit 13 cum tantum sciat esse basiorum. La traduction "brute" suivante essaye de capturer l'humeur de la poésie dans la langue moderne (http://multilingualarchive.com Laissez nous vivre, Lesbia, et aimons - ignorez l'entretien petit-occupé des personnes âgées !. Le soleil se lève et place et se lève encore, mais nous vivons seulement une fois ; après le bref soleil de nos vies, une nuit de sommeil éternel nous réclamera. Donnez moi mille baisers, et puis à cent, puis encore mille et un cent deuxième, puis milliers de plus baisers jusqu'à ce que nous ayons perdu le compte ; nous n'en devrions garder la trace, ni nous ni personne vicieuse qui pourrait nous envier nos baisers. voici la traduction professorale d'un spécialiste à Louvain http://bcs.fltr.ucl.ac.be/CAT/Cat1-60.html#V Vivons, ma Lesbie, et aimons-nous ; et moquons-nous comme d'un as des murmures de la vieillesse morose. Le soleil peut mourir et renaître ; [5] nous, lorsqu'une fois est morte la flamme brève de la vie, il nous faut tous dormir dans la nuit éternelle. Donne-moi mille baisers, et puis cent ; puis mille autres, et puis cent ; puis encore mille autres, et puis cent ; [10] puis, après des milliers de baisers, nous en brouillerons le compte pour ne plus le savoir et pour qu'un méchant ne puisse nous jeter un sort en sachant lui aussi le compte de nos baisers !. pour savoir plus sur les poèmes de Catulle: Havelock, E A: The Lyric Genius of Catullus (Oxford, 1939) Maas, Paul: "The Chronology of the Poems of Catullus", Classical Quarterly 36 (1942), 79-82 Niklas Holzberg: Catull. Der Dichter und sein erotisches Werk. C. H. Beck, München 2002 ISBN 3-406-48531-6 SORGLL: Catullus 5, read by Robert Sonkowsky

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Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 20:59
L'assocation du printemps à la poésie, un art mineur, comme en témoignent les membres qui ont répondu à ma question, est une excellente idée. En effet, le printemps c'est le réveil des sens dans une nature sublimée.
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Utilisateur anonyme
9 mars 2011 à 21:10
Bonsoir, ce poème m'a plu beaucoup. Mon enfance se passait aux bords du Rhin. Écoutez à Guillaume Apollinaire, (de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wą&0;-Kostrowicki1, est un écrivain français (né polonais, sujet de l'Empire russe), né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris.) de sa collection Alcools, 1913: Mai Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?. Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée Les pétales fleuris sont comme ses paupières. Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours un singe un chien menés par des tziganes Suivaient une roulotte traînée par un âne Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes Sur un fifre lointain un air de régiment. Le mai le joli mai a paré les ruines De lierre de vigne vierge et de rosiers Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes Cordialement Wolfgang pour plus d'information consultez: https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcools https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Apollinaire

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Utilisateur anonyme
10 mars 2011 à 00:37
Bonsoir, pour quelle raison que ce soit, apparemment T.S. Eliot semble fonctionner comme bête noire de la censure. de nouveau une minute après la soumission l'élimination! On peut écouter à Sir Alec Guiness lisant le poème "The Waste Land": Pour être sûr que ce lien ne soit pas le coupable de la suppression, je l'ai placé dans la figure! Cordialement Wolfgang

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Utilisateur anonyme
10 mars 2011 à 00:43
J'ai eu le même problème sur ma question concernant "la France à l'étranger?". Il semblerait que le site fonctionne mal depuis 2 jours! Merci, Wolfgang, pour votre contribution. Bien cordialement.
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