Bal con fleuri !

A la vile fleurie M’en allant promener J’ai vu des filles jolies En train de pouponner. A leurs balcons fleuris Des gens téléphonaient Chantant leur beuverie Auxquelles ils s’abonnaient. Il y a longtemps que je traîne Jamais je ne renoncerai Dans l’éclair des néons Qui chantent le silence C’est mon grand père Léon Que rit quand je balance ( !) Avec bandonéon Un musicien s’avance C’est l’argenté Péon Qui joue sa délivrance. Il y a longtemps que je freine Jamais je ne vous suivrai (!!) Dans les rus de la ville J’ai surpris des grenouilles Se faisant de la bile Pour cacher leurs magouilles. Un banquier peu habile Se cachant dans les fouilles Tentait des gens serviles A secouer les nouilles. Il y a longtemps que j’étrenne Jamais je ne succomberai. Et puis me sentant seul J’ai taquiné la muse Qui tressait mon linceul Avec se cornemuse. Elle se montra bégueule En peaufinant sa ruse Mais c’est sous mon tilleul Que je bois Syracuse. Il y a longtemps que je t’aime Sacrée vie, comment t’oublier (?)