La rue meurt

Utilisateur anonyme - 9 janv. 2010 à 18:14
 Utilisateur anonyme - 13 janv. 2010 à 10:15
O vagues étendues qui sillonnent l’espace Vous portez des parfums enrobés de saveur ; Et les bruits entendus sur les pas de nos traces Sont les cris des défunts qui implorent nos faveurs. L’oubli que les vivants entretiennent sans scrupule Efface les images de tous ces absentés. Nous finissons souvent au temps du crépuscule Par tenir le langage des questions de santé. Aujourd’hui la rue meurt d’une chute de neige Et dans ce blanc linceul elle amuse les passants ; Ils glissent mais dans la peur de tomber du manège A part quelques bégueules au poitrail très puissant. Et vous, amis fidèles, faîtes-vous quelques pas Sur ce sol casse-gueule sans craindre la chute ( ?) Avez-vous donc du zèle ou bien quelques appâts Vous tirent-ils à eux seuls du sommeil où vous fûtes. La Bretagne en bastion fait-elle sa mine blanche ( ?) Et l’écume qui jaillit lui fait-elle concurrence ( ?) Faut-il que nous chantions des airs en avalanche Pour sortir des taillis des gibiers de pitance.

1 réponse

Utilisateur anonyme
13 janv. 2010 à 10:15
Blanche Neige te voici en Bretagne Avec le verglas et le gel tes compagnes
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