Utilisateur anonyme
-
10 janv. 2010 à 17:34
Utilisateur anonyme -
13 janv. 2010 à 09:22
Poète de tous temps qui étale tes misères
Laisse donc un instant reposer tes viscères.
Il y a tant de gens disposés à l’écoute
Que tu serais régent d’une équipe sans doute.
Avec tes mélopées de très vieux rossignol
Que seules quelques poupées sifflotent aux branquignoles,
Les airs de tes chansons nous crèvent les tympans
Plaisant aux polissons qui n’ont rien de pimpants.
Apprend plutôt à lire dans nos grimoires nouveaux
Pour noyer tes délires tout au fond d’un caveau.
Le doux jus de la treille qu’on a si bien soigné
Reluit dans la bouteille facile à empoigner.
D’un geste poétique aligne donc un verre,
Sans adopter le tic qui te ferait pervers.
Laisse alors les vapeurs envahir ton esprit :
Tu verras l’âme sœur sans connaître son prix.
En effet la coquine se dérobe sur le champ
Si jamais tu taquines son ego par un chant :
Ce chant de la sirène déguisée en bon prince
Qui veut la faire reine sur toute la province.
Va donc chez le caviste retirer les boissons ;
Nous boirons sur la piste ce jus de nourrisson.
Hélas ! Si la Raison d’une audace sans égal
Envahit ta maison Adieu ! Joies du régal.