Utilisateur anonyme
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18 août 2008 à 19:14
Utilisateur anonyme -
11 sept. 2008 à 00:04
Que j'aime à la pointe de mon fusain
Arrondir tes reins, modeler tes seins,
Des ombres te donner, à la terre de Sienne.
De cette argile tendre caressée de ma main,
Un relief, une larme sur le bronze de l'airain
Mélangée aux brumes et ambrins du matin
Te donnnera vie ma chère petite sirène.
Patiente, tu attends le gréement de ton amant,
Tu m'ignores, les yeux noyés vers l'océan.
Les pinceaux avec lesquels je me démène,
Jamais ne sauront dire combien fut grand
L'inéffable amour de deux enfants.
Je te peins et je pleure tout en espérant
Que plus jamais écume tu ne redeviennes
De la plume au fusain il n'y qu'une inspiration.....une respiration,
Merci pour cette découverte à une heure si tardive, je fais aussi du théâtre et suis lectrice en milieu scolaire. Il m'arrive aussi de lire de la poèsie pour des gens qui sont handicapés ou âgés.Mireille Goutard