Utilisateur anonyme
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4 oct. 2010 à 16:18
Utilisateur anonyme -
7 oct. 2010 à 16:27
Renaissance à Lindenfels
Humblement grabataire à l’ombre de la tour,
Mon sort aux mains des magiciens en blouse blanche,
Le bourdon bat le flux des heures sans retour.
Douleur sournoise, sur toi je voudrais ma revanche.
De là-haut souriaient jadis les gentes dames,
Tandis qu’au pied du fort se tourmentaient les gueux.
Aujourd’hui règne ici un hospice haut de gamme
Où je souffre et espère qu’un jour tout ira mieux.
Quand le corps se dérobe au contrôle du vouloir
Et que la mécanique geint lamentablement,
Que reste-t-il au cœur qu’une lueur d’espoir
De naître à nouveau comme au tout premier matin,
De recouvrer la vie comme un saint sacrement,
De savourer chaque heure de ce trop court destin ( ?)
Catherine Friedel-Monnery