Utilisateur anonyme
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24 juin 2010 à 23:52
Utilisateur anonyme -
27 sept. 2010 à 08:37
Un vent fou s’est levé apportant des odeurs
De chalands dépravés agités de rancœur.
La revue assagie des articles dépeints
De la plume rougie remplit des calepins.
A force de clamer qu’on est plus blanc que blanc
On veut tous réclamer des « coms » moins troublants.
En donnant son avis on fait là, comme moi,
Un discours de parvis où l’on vend ses émois.
Les défauts décriés en lettres majuscules
Au goût de l’encrier ont fait leurs matricules.
Le fiel de la noirceur révèle l’effronté
Qui montre sans douceur qu’il ignore la bonté.
Il est très difficile de garder la distance
Et aussi les missiles qu’on a en abondance.
Pourquoi n’aurais-je pas, moi aussi, ce bon droit
D’avancer le trépas de tous ces maladroits.
Penser tout autrement est aujourd’hui délit ;
Quand dire tout calmement vous montre ramolli( !)
Le choix est donc facile pour dorer son blason
Il suffit d’un stencil et de fausse raison.
Alors, ici, la paix a –t-elle encore sa place
Faut-il donc s’écharper pour annoncer sa classe.
Apporter quelques fleurs tout au creux de ses mains
C’est mieux que persifleurs aux tristes lendemains( !)
L’amour du ridicule peut transcender la foule
Pour une rime en « ule » qui a cassé mon moule.
Aussi n’écoutez plus mes délires de rêveur
Je sais avoir déplu pour ce rôle de sauveur( !)