Utilisateur anonyme
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10 janv. 2010 à 11:04
Utilisateur anonyme -
13 janv. 2010 à 09:56
Un gai luron fané, coiffé de galurin,
Cherchait à se refaire l’allure d’un grand poète ;
Il n’était, las, pas né pour faire le voiturin
De gens qui indiffèrent mêlés à ceux qui fouettent.
Eclairé de lubies, il gribouillait des lignes
Comme on fait des sornettes d’une seconde zone ;
Mais des gens en furie trouvaient les dires très dignes
Car on y faisait la fête à de sacrées madones.
Un jour l’Académie se mit à triturer
Les phrases relâchées au ponton du culot ;
Pour mener l’accalmie sans lancer de curée
Elle se mit à fâcher les gens du populo.
Alors un peu vexé l’apprenti rimailleur
S’enquit de découvrir où était son vrai buste ;
Il se dit que l’excès frappait les chamailleurs
Qu’il fallait appauvrir les critiques injustes.
Il revit ses moutures, leur donna l’élan terne
Pour ainsi éclairer le chemin des brebis.
Et l’on crut à coup sûr qu’il mettait tout en berne.
Qu’il est bon de flairer la fin de ce derby.