Adieu Camarade

Utilisateur anonyme - Modifié par charlene-v le 22/02/2017 à 13:45
 Utilisateur anonyme - 21 nov. 2010 à 10:59
Adieu Camarade

Mon camarade d’école vient de décider
Du jour au lendemain, sans avertissement,
De quitter dans délai cet établissement.
Vain dieu, j’aurais tout fait pour l’en dissuader ( !)

Du jour au lendemain, sans avertissement,
Lassé par les sarcasmes, la censure débridée.
Vain dieu, j’aurais tout fait pour l’en dissuader,
Si j’avais pressenti son découragement ( !)

Lassé par les sarcasmes, la censure débridée
De quidams imbéciles et sans discernement.
Si j’avais pressenti son découragement ( !)
J’ignorais qu’il se fît de si noires idées.

Ces quidams imbéciles et sans discernement,
Sont-ils fiers maintenant de l’avoir sabordé ( ?)
J’ignorais qu’il se fît de si noires idées.
Il se vit condamné sans autre jugement.

Sont-ils fiers maintenant de l’avoir sabordé ( ?)
Il n’était qu’un poète, son seul désagrément.
Il se vit condamné, sans autre jugement.
Adieu, Camarade, puisque tu l’as décidé ( !)

Catherine Friedel-Monnery

8 réponses

Utilisateur anonyme
18 nov. 2010 à 19:17
Tres beau Catherine....j'ai failli partir,mais je reste..pourtant les"corbeaux" sont pugnaces,surtout ce soir!!!!!!!!! J'espere que ton ami,fera comme moi...
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Utilisateur anonyme
18 nov. 2010 à 19:45
Le poète pour autant n'est point mort. Merci amie ton aide m'apporter. Puisqu'à deux il nous faut décider; Ceux qui seront les plus forts. Merci amie ton aide m'apporter. Des mots choisis préférer les plus retors. De nos mots croisés, nous serons plus forts. De nos mots partagés, ainsi plus légers. De nos mots partagés et plus tendres, Combien sauront parler de nos sourires, De notre joie commune qui s'appelle vivre? Du mot amour qu'il nous faut apprendre. Apprendre le mot amour? Quand un rire surgit de tes rimes, Ma plume l'espère et le sublime Ecrivant tremblante ce toujours. Amie, veux-tu devenir mienne? Celle qui de mes mots je serai amant? Celle qui de copains ne sera pas d'avant? Amie, veux-tu devenir mienne?
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Utilisateur anonyme
18 nov. 2010 à 22:42
Cet ami que je n'ai pas nommé est parti définitivement, sans laisser de trace. Vous deux, Jean-Marc et Bernard, malgré votre ras-le-bol, êtes restés et j'en suis très heureuse. Bernard, bien sûr que je suis ton amie. Je t'ai "donné" mon amitié, et tu sais bien que donner c'est donner, reprendre c'est voler. Il faudrait me faire un coup vraiment vache pour que je me dédise. Femme de parole je suis ! Oui, je sais, c'est plutôt trare. Où est l'exception ? Cordialement, CFM
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Utilisateur anonyme
18 nov. 2010 à 23:26
Le camarade est parti Dites adieu à l'ami Et non pas à vos souvenirs Qu'aucune âme ne peut salir Le camarade s'en est allé Sans se retourner A présent, il repose en paix Un repos, une paix, tous deux mérités Acceptez son départ, son choix Puis, déposez un baiser sur sa croix
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Utilisateur anonyme
19 nov. 2010 à 08:37
Mon grain de sel O race (!) Tu défais, au grand jour, ta cuirasse Et perds les repères qu’ont tissé tous nos pères. Bon nombre de penseurs aujourd’hui s’exaspèrent En voyant le niveau de l’épaisse mélasse. Bien sûr, chacun a voix au chapitre du Su Et peut donc étaler sa douce confiture. Mais pourquoi cuisiner ces plats et ces mixtures Qui ne laissent à voir que peine et déçus. Le passé nous servit d’innombrables arcanes Où l’ésotérisme camouflait l’intention. Aujourd’hui nos pensums livrés sans punition En spontanéité vomissent leurs chicanes. Faut-il donc espérer puiser dans notre histoire De bien meilleurs projets à défendre sans fard. Est-il enfin venu ce temps de la fanfare Où cessent les bretteurs d’aimer les champs de foire. Le crapaud averti ne sait plus conseiller Car sa bave crachée a dopé l’ingénue. Etrangère au brocard la belle dans ses nues Ne sent que le parfum qui la tient éveillée. Elle n’a pour seule foi que les mots de son cœur Et fait de l’amitié son unique credo. Trouvant l’ataraxie dans cet Eldorado Elle convie tous ses pairs à fuir les arnaqueurs. Sa posture nouvelle est faite de parades Qui telle un torero esquive les assauts. Et sans être parjure elle surprend tous ces sots Qui remettent du sel sur leurs fades charades.
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Utilisateur anonyme
19 nov. 2010 à 18:20
nous sommes complètement dans la poésie!!!! bravo!!!!
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Utilisateur anonyme
19 nov. 2010 à 23:41
Adieu camarades volés par l'océan Quand vos plaintes se mêlent au vent Il pleut sur la rade sur nos cœurs et pourtant D'autres vous rejoindront surement Oh frères du port nos yeux toujours chercheront Les fleurs lancées par dessus bord recouvrant l'écume d'ajoncs Adieu camarades perdus dans la tourmente Maudissez la vague insolente A jamais vos noms en nos âmes dolentes Elles écoutent la mer qui chante Adieu camarades du pays des légendes Faites que le saint patron vous entende Demandez lui de 'veiller sur ceux qui vous attendent Sur un bout de granit et de lande.
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Bonjour Monique,

Merci pour votre beau poème. Il y a des atomes crochus dans l’air, tant mieux : l’amour de la mer, de l’océan, l’amour des mots et des choses bien dites. C’est le rendez-vous des muses pour ces messieurs et des sigisbées pour ces dames. Tout ce petit monde bien inspiré nous met de bonne humeur, et nous aide à surmonter les coups durs. On en a parfois bien besoin !
Je vous souhaite la bienvenue sur le site.
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