Parfum de Bretagne

Dis moi, toi l’insoumise, qui voyage de tout temps Si tu sens le parfum qui vient à mes narines ; Il me plaît mais me grise emporté par les vents Comme tous ces embruns prisés par la marine. Vois-tu sauter les bars tout au bout de ta ligne Quand tu pêches à la côte pour distraire ta passion. Et vas-tu dans les bars pour montrer l’air très digne Ta nouvelle mascotte accrochée à ton scion. Si tu vois tout au large un rafiot qui dérive Net ‘inquiète donc pas car à bord un marin S’est donné de la marge pour atteindre la rive. Il s’en va de ce pas et grâce à son tarin Achever son voyage au milieu des mouettes. Respire sur le rivage cette brise qui te fouette.