Utilisateur anonyme
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10 janv. 2010 à 17:39
Utilisateur anonyme -
13 janv. 2010 à 09:04
Toi qui n’as pas de toit et rends souvent visite
A des gens en émoi qui tâtonnent, qui hésitent
Viens animer l’arène où quelques combattants
Actionnent la sirène qui perce nos tympans.
Quand l’ami au logis se prend à croire en dieu
C’est la mythologie qui éclaire ses yeux.
Mais toi, tu n’es pas folle de tels emportements
Et préfères les symboles à ces débordements.
Ta foi n’est pas en crise car elle sait se nourrir
Des divines surprises qui arrachent des soupirs.
Une quiète attention te suffit à capter
Toutes ces émotions au silence adaptées.
Tu fais jaillir du noir une étrange lumière
Qui éclaire les manoirs où se cachent nos mystères.
Nos cerveaux découverts se répandent alors
Et servent le couvert aux disciples, aux mentors.
Et bien oui, c’est un jeu que tu mènes avec nous,
Faisant des envieux des fervents à genoux.
Sans jamais de rancune tu flottes sans appui
Et fais notre fortune en tuant notre ennui.