7 réponses
L'oiseau est-il volage ou volatile (?)
La poètesse, elle, a sa belle plume et sans vol nous montre son zèle( !)
Amical salut!
Volage, c'est le juste mot. Il a pour moi, ici, un sens spirituel, une escapade virtuelle sans lendemain. Et puis, il rime si bien avec servage.
Volatile : une consonance anatomique, des plumes arrachées, des chairs mises à vif. Avec quoi faire rimer : docile ? immobile ?
Non, non tous les mots sont bien pesés. Dans ce poème, j'évoque un vieux souvenir, une chose du passé, bien révolue, rien de plus.
Amicalement
Catherine, oiseau volage ? qui s'est laissée séduire ?
La stupeur m'habite !
Laissons celà sur le compte d'une inspiration artistique.
Mais tout de même, ma soeur...
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Marie-Hélène calme-toi, tu me connais, solide comme le roc mais avec des envolées poétiques irrésistibles, une Gémeaux pure race. Je t'en dis plus sur la messagerie.
L’automne du condor
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Là-bas, au loin, sur le charnier
Un bel oiseau suspend son vol ;
Pour lui ce lieu est un grenier
Où sont tombées quelques bestioles.
Inutile de contester
C’est bien la bête abattue
Que ce charognard va tester :
Quelqu’un déjà l’a dévêtue.
On croit de par la majesté
Du vol si bien démonstratif
Qu’un Dieu soudain manifesté
Vient pour jeter son purgatif.
Mais non, le bal n’est pas fini
Car des hyènes bien affamées
Sont venues en catimini
En visiteuses mal famées.
La proie si bien défigurée
Nous dit, au sol, sa vraie nature
C’était vraiment, au figuré,
L’âme partie pour sa pâture.
Sonnez, aimable trublion
Enfin l’hallali général ;
Car je vois là, en rébellion
Un vieux condor moins libéral
Très loin, bien au-delà des Andes
Un site dit plus poétique
Agite aussi ses quelques bandes
Chargées, pour l’heurt, de noétique.
Curieux, ce poème paru pour la seconde fois en quelques jours. La première fois, déjà, il m’avait intriguée, je ne savais quoi dire. Réédition dans mes propres colonnes. Ce n’est plus une invitation, mais une incitation à répondre. Oui mais quoi, dans ce contexte ? Un retour en arrière ? Lumière ! El condor pasa, Simon & Garfunkel, mes quinze ans ! J’avais acheté le 45 tours, je l’écoutais en boucle « A man grows older every day, It gives the world its saddest sound, its saddest sound”.
Quel est ce son si triste ? Que trouve-t-on dans cet endroit au-delà des Andes ? Des vautours ou des colombes ?
Je rêve d’un pays où il n’y a ni passé, ni regrets, seulement un peu de présent agréable pour étayer de l’avenir et de l’espoir ! I’d rather feel the earth beneath my feet, yes I would, If I could.
Voilà, c’est tout !