Armistice, Souvenir….

Utilisateur anonyme - 11 nov. 2010 à 11:23
 Utilisateur anonyme - 15 nov. 2010 à 09:07
L’élégie de Marie, fiancée spoliée Traduction en prose O ne te plains pas si la vie t’a pris l’être chéri Car lui n’est pas à plaindre, il a trouvé la paix. Tu sais bien que cette terre N’est ni le but ni la demeure. Alors, même si tu te sens délaissée Accorde-lui ce qui lui fut refusé à ce jour. O ne te plains pas ( !) ================================== J’avais fait la promesse de ne plus y revenir, mais en ce jour de grisaille, je ne peux résister au besoin de publier ce dernier extrait du cahier de poésie du soldat Friedrich. Le texte figure en page de garde. Il n’est pas signé, mais ma fidèle liseuse reconnaît formellement l’écriture de Marie, sa tante paternelle. Ici, aujourd’hui, on ne ranime pas de flamme, ni drapeau, ni fanfare. Mais on dépose en grand recueillement les gerbes du souvenir au pied de monuments où sont gravées des listes interminables. Pourquoi, warum (?) Pour rien, um nichts ( !)

2 réponses

Utilisateur anonyme
11 nov. 2010 à 20:28
Toutes les guerres sont tristes, mon grand-père de Belfort l'a faite et a eu les cuisses et fesses emportées par un obus. Le médecin voulait lui couper les 2 jambes, mais a réussi à les lui sauver. Convalescence en Bretagne puis à l'arsenal de Montbrison où il a rencontré ma grand-mère. Surprise à l'armistice la cousine germaine de ma grand-mère a amené son mari, il était Alsacien donc avant la guerre Allemand. Mon grand-père l'a eu sec, mais avec les années tout s'est arrangé et j'avais beaucoup d'affection pour mon cousin Aloïs.
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Utilisateur anonyme
15 nov. 2010 à 09:07
Sans rédiger un traité de philosophie, ni de sociologie.....mais en parlant de bons sens, tout simplement, je dirai que les guerres n'ont fait que défendre des intérêtes bien particuliers, et n'ont jamais porté l'intérêt général (!) Qui plus est, ce sont toujours les moins 'fortunés' qui ont supporté les plus gros sacrifices(!) Chacun sait où sont ses intérêts, alors pourquoi servir ceux d'un camp qui n'est pas le sien(!)
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