Utilisateur anonyme
-
2 avril 2010 à 10:45
Utilisateur anonyme -
5 mai 2010 à 19:53
Ridicule pamphlétaire qui croyait réguler :
Voilà ce que j’étais jusqu’à ce jour fini.
Puisqu’il faut, las, me taire, je vais coaguler
Mes humeurs affrétées en doux contes bénis.
Dans la ménagerie tant de bêtes en somme
Sont prêtes à jouer des rôles de soubrettes,
Que notre songerie qui parfois nous assomme
Portera des bouées aux rêves de chambrette.
Alerte aux cauchemars qui pullulent en nos têtes
Un tout nouveau soigneur met en place sa tisane.
Il nettoie les plumards en pourchassant les bêtes
Qui se présentent à l’heure du repos de nos crânes.
Si le cœur vous en dit achetez l’infusion
Que cet herbier profane prépare avec son foin.
Dès lors, le paradis fera vos effusions
Dans des tableaux diaphanes dressés dans vos recoins.
Le printemps vient sonner le réveil des méninges
Alors sortons les nippes des tout nouveaux beaux jours.
L’oiseau va klaxonner et secouer les singes
Qui préparent leur manipe tout au fond de leur cour.
Que chacun, dans son choix, définisse le masque
Qu’il veut porter tout haut pour attirer les foules
Et pour qu’il ne déchoie empêtré dans ses frasques
Qu’il siffle le sirop qui protège et défoule.
Haro, tournez Manège, Aladin vous promet
Qu’au sortir de la grotte vous verrez l’avenir ;
Qu’il n’est point sacrilège pour ceux qui ont trimé
D’agiter sa marotte, de ne plus convenir.
Des alexandrins avec rime à l'hémistiche !! J'adore ! Ce sont mes préférés ! superbe poèmes. Quelques petites fautes de comptage, mais qui n'entament en rien le plaisir de la lecture. Bravo, et merci.