Utilisateur anonyme
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10 mars 2010 à 17:40
Utilisateur anonyme -
22 mars 2010 à 22:15
Tout au fond de la cour deux hommes s’entretiennent
En faisant de leurs mains des signes expressifs.
Je comprends leur discours qui dit la même antienne
Et prévoit pour demain un temps moins dépressif.
Ah ! Quand Ferry botte le cul de ces gamins
Pour enfin leur montrer des tenues de respect,
Les plus retors barbotent dans de boueux chemins,
Revenant pleins de crottes et demeurant suspects.
Peut-être que l’oukase n’est pas la bonne voie
Et que la Liberté se plaît dans des limites.
Qui donc a d’autres phrases pour conduire ce convoi
Engourdi de fierté et que certains évitent ( ?)
Dans ce parc solitaire nos deux énergumènes
Devisent en syndicat aux très fines paroles.
Ils ne peuvent se taire et cela les amène
A dire l’indélicat avec quelques symboles.
Epris d’un fol espoir ils visent le ciel bleu
Puis replient leur slogan dans la boîte à pandore.
Quelqu’un dans l’égrappoir s’occupe de leur vœu
Les trouve inélégants à renâcler encore.
Mangez l’avoine folle pour ainsi sustenter
Votre nature rebelle qui demande à grandir.
Laissez donc vos paroles aux juges patentés
Qui pèsent les cervelles des gens prêts à bondir.