Utilisateur anonyme
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10 janv. 2010 à 17:44
Utilisateur anonyme -
13 janv. 2010 à 08:47
Quand le temps se débine pour laisser un grand vide
C’est là que je combine mes pensées, en abside.
Quelque fois dans le lot on extirpe une loi
Qui sonne comme ce grelot que le berger emploie.
Oh brebis égarée entends-tu là le prêche
Qui doit te préparer au retour sur la brèche.
Le jardin où les daines volaient ce qui germait
N’est plus qu’un mort Eden où tout va se fermer.
Ensilées les récoltes et couverts les semis (;)
C’est l’heure de la révolte et des combats remis.
Te souviens-tu de l’heurt qui sonna la retraite
Et qui fit mon malheur d’un seul coup, d’une traite.
Cet été fructueux n’a rien montré de neuf
Sur le NET tortueux qui jouit dans le bluff.
Quand notre terre fertile produisait ses richesses
On sentait le subtile épouser la finesse.
Maintenant que l’hiver va bientôt nous saisir
Quittons ce manteau vert et l’estival plaisir
Remettons nos bottines et nos gants de velours,
Je vois des cabotines descendre des poids lourds.
Es-tu toujours au poste voyageur sans frontières
Avec cette riposte qui te rendait si fière ( ?)
Faisons des retrouvailles une joie sans misère
Quelque chose qui vaille un fabuleux dessert.