Ent tambours nient trompettes

Utilisateur anonyme - 24 janv. 2010 à 19:19
 Utilisateur anonyme - 25 janv. 2010 à 20:36
O vide sans pitié qui ne fait qu’envahir Les gens en désarroi sans aucune fringance, Tu me dis qu’à l’été les jours vont m’ébahir Quand je serai la proie de toutes ses fragrances. Et tant pis pour la paix si mon âme vagabonde Va creuser un sillon où pas un n’est allé. Bien tenir son épée en face de tout ce monde C’est faire le trublion pas prêt à s’affaler. Ami, lis ton bréviaire en buvant dans les pages L’esprit qui s’y accole pour montrer le chemin. Et moi sur le calvaire je fustige ces sages Qui voudraient faire école aux jeunes benjamins. Libère donc ta pensée pour la rendre rebelle Car les gens sous le joug ruminent des vengeances Qu’eux seuls vont dépenser en muettes querelles En tendant leurs deux joues, en faisant allégeance. Dans le parc assombri j’entends quelques oiseaux Perchés, là, pour siffler de jolies mélopées. Et un jeune colibri caché dans les roseaux Se met à persifler dans l’air enveloppé. La nature moqueuse enjôle un peu les hommes ; Le poète chantant leur donne un peu raison. Sur les pentes rocheuses tous ces gens qui slaloment Instruisent des débutants en pleine floraison. Apprends à louvoyer au milieu des tempêtes Pour chanter ta romance sans tomber dans l’ennui. Et laisse donc aboyer les meutes de trompettes Qui jouent la délivrance de Jéricho la nuit.

1 réponse

Utilisateur anonyme
25 janv. 2010 à 20:36
Hola ! le vide total ce soir , et moi qui croyais que ce week end allait m'inspirer .. pourtant j'ai vu plein de belles chose : les abers , les pointes, les îles , les plages , le soleil , les mouettes et le ballet des sternes ... Il faut que j'arrive à décrire en quelques mots toutes ces merveilles et ces splendeurs bretonnes .
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