Utilisateur anonyme
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24 août 2010 à 15:40
Utilisateur anonyme -
24 août 2010 à 15:46
N’ayant plus vos bons mots, je me résous enfin
A saisir mon plumeau avec ce parchemin.
Vous me dîtes un jour que vous auriez le style
Du parler sans détour, des refrains peu hostiles.
J’attends donc cet écrit qui met l’eau à la bouche
L’organe qui s’écrie par de si belles touches.
Ceci dit, vous semblez, à mes yeux, le filou
Qui quitte l’assemblée, toujours à pas de loup.
Vos vers si bien chantés auront, dites vous bien,
Toujours la même entrée dans mon cœur si phrygien ;
Et, bien sûr, l’appétit m’est venu grâce à vous.
Servez moi ce bagout que vous m’avez vanté ;
Je n’ai pas de dégoût, s’il n’est point éventé.
Restons, donc, ces petits que l'avis désavoue.