La Toile J'aurai vendu mon âme pour quelques vives couleurs. Et versé bien des larmes pour nettoyer le coeur, De la palette mâchée qu'a frappé l'ouragan N'y laissant que la boue de mes tristes tourments Mais me voilà pourtant face à ce chevalet Plus raide et froid qu'un arbre enneigé et gelé Dont le blanc aveuglant, fait se froisser mes yeux. Attendant, impatients un nuage bienheureux Ne suis-je plus cet artiste, plus ce peintre, ce poète Qui dessinait enfant sur un sable brillant ! Inspiré par le grain sous ces doigts de savant. Motivé par le bleu qui devant lui s'émiette J'ai oublié le rouge, qui me fesait chanter Et le noir qui plus tard sur mes joues s'étalait Je n'ai plus dans la bouche le goût du fruit trop vert Et je rêve l'arc-en-ciel, mes mémoires retrouvées Pour enfin travailler la toile du chevalet
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c'est très jolie et vrai, devant la toile il faut retrouver son âme d'enfant pour que les couleurs chantent dans notre esprit, avant de pouvoir éclairer cette toile de rêve et de merveilles. et bien peigné maintenant qu'on admire vos œuvres. bonne journée