Quel rapport avec A.Rimbaud ,
Utilisateur anonyme
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Modifié par charlene-v le 6/10/2015 à 10:02
Utilisateur anonyme - 15 nov. 2008 à 20:21
Utilisateur anonyme - 15 nov. 2008 à 20:21
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4 réponses
Je faisais un rapport avec les réponses L'ALBATROS ET LES FLEURS DU MAL qui me semblent etre de Baudelaire.
Oui, c'est bien de Beaudelaire : souvent pour s'amuser les hommes déquipages prenaient un albatros. L'albatros ne peut s'envoler que d'en haut d'une falaise et sur le bateau il est gauche et prisonnier, Baudelaire fait allusion à un jeu qui perturbe cet animal. Les fleurs du mal je l'ai lu il y a longtemps mais si vous voulez des renseignements sur ces auteurs pourqoui ne pas aller sur internet : vous aurez leur vie, le noms de leurs écrits etc. Bonne lecture.
Il y trois poèmes"L'albatros"
L'Albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Baudelaire, Les Fleurs du mal
et l'autre "l'albatros"
L'albatros
Dans l' immense largeur du capricorne au pôle
le vent beugle, rugit, siffle, râle et miaule,
et bondit à travers l' Atlantique tout blanc
de bave furieuse. Il se rue, éraflant
l' eau blême qu' il pourchasse et dissipe en buées ;
il mord, déchire, arrache et tranche les nuées
par tronçons convulsifs où saigne un brusque éclair ;
il saisit, enveloppe et culbute dans l' air
un tournoiement confus d' aigres cris et de plumes
qu' il secoue et qu' il traîne aux crêtes des écumes,
et, martelant le front massif des cachalots,
mêle à ses hurlements leurs monstrueux sanglots.
Seul, le roi de l' espace et des mers sans rivages
vole contre l' assaut des rafales sauvages.
D' un trait puissant et sûr, sans hâte ni retard,
l' oeil dardé par delà le livide brouillard,
de ses ailes de fer rigidement tendues
il fend le tourbillon des rauques étendues,
et, tranquille au milieu de l' épouvantement,
vient, passe, et disparaît majestueusement.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE
Le troisième, si mes souvenirs sont bons est de José Maria de HEREDIA (les conquérants)
L'Albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Baudelaire, Les Fleurs du mal
et l'autre "l'albatros"
L'albatros
Dans l' immense largeur du capricorne au pôle
le vent beugle, rugit, siffle, râle et miaule,
et bondit à travers l' Atlantique tout blanc
de bave furieuse. Il se rue, éraflant
l' eau blême qu' il pourchasse et dissipe en buées ;
il mord, déchire, arrache et tranche les nuées
par tronçons convulsifs où saigne un brusque éclair ;
il saisit, enveloppe et culbute dans l' air
un tournoiement confus d' aigres cris et de plumes
qu' il secoue et qu' il traîne aux crêtes des écumes,
et, martelant le front massif des cachalots,
mêle à ses hurlements leurs monstrueux sanglots.
Seul, le roi de l' espace et des mers sans rivages
vole contre l' assaut des rafales sauvages.
D' un trait puissant et sûr, sans hâte ni retard,
l' oeil dardé par delà le livide brouillard,
de ses ailes de fer rigidement tendues
il fend le tourbillon des rauques étendues,
et, tranquille au milieu de l' épouvantement,
vient, passe, et disparaît majestueusement.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE
Le troisième, si mes souvenirs sont bons est de José Maria de HEREDIA (les conquérants)