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13 réponses
"j'arrive où je suis étranger" de Louis Aragon
ce n'est peut-être pas le titre exact;
c'est une évocation pudique et glaçante de la vieillesse;
ce n'est peut-être pas le titre exact;
c'est une évocation pudique et glaçante de la vieillesse;
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demain , dès l'aube , à l'heure oû blanchît la campagne ../.de Victor Hugo , qui va sur la tombe de sa fille ......un des plus beaux poèmes du coeur
"Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne..." la peine de ce père est tellement palpable, moi qui suit mère, à chaque lecture je souffre avec lui.
Barbara, La grasse matinée, la chasse à l'enfant... J Prévert en général
La rose et le réséda de Louis Aragon, le Déserteur de Boris Vian
La rose et le réséda de Louis Aragon, le Déserteur de Boris Vian
L'allée de Jules Supervielle
- Ne touchez pas l'épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages
- Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
- Il vous faudrait attendre
Qu'un second cavalier
Aussi puissant que l'autre
Consentît à passer.
C'est dans Le forçat innocent NRF Gallimard. Tout y est sublime, comme les Chevaux du temps, Le lac endormi ...
El Desdichado de Nerval :
"Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la tour abolie;.
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moir le Pausilippe et la mer d''Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phoebus? Lusignan ou Biron?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine.
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron,
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée."
"Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la tour abolie;.
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moir le Pausilippe et la mer d''Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phoebus? Lusignan ou Biron?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine.
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron,
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée."
J'ai 14 ans donc pas forcement les m^mes gouts que les autres...
Moi j'aime beaucoup "GABRIEL PERI" de Paul Eluard
Un homme est mort qui n’avait pour défense
Que ses bras ouverts à la vie
Un homme est mort qui n’avait d’autre route
Que celle où l’on hait les fusils
Un homme est mort qui continue la lutte
Contre la mort contre l’oubli.
Car tout ce qu’il voulait
Nous le voulions aussi
Nous le voulons aujourd’hui
Que le bonheur soit la lumière
Au fond des yeux au fond du cœur
Et la justice sur la terre.
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur le mot confiance
Amour justice et le mot liberté
Le mot enfant et le mot gentillesse
Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits
Le mot courage et le mot découvrir
Et le mot frère et le mot camarade
Et certains noms de pays de villages
Et certains noms de femmes et d’amis
Ajoutons-y Péri
Péri est mort pour ce qui nous fait vivre
Tutoyons-le sa poitrine est trouée
Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux
Tutoyons-nous son espoir est vivant.
Mais aussi "strophes pour se souvenir" de L. Aragon
Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.
"Avis" de Pau ELUARD
La nuit qui précéda sa mort
Fut la plu courte de sa vie
L'idée qu'il existait encore
Lui brulait le sang aux poignets
Le poids de son corps l'écoeurait
Sa force le faisait gémir
C'est tout au fond de cette horreur
Qu'il a commencé à sourire
Il n'avait pas UN camarade
Mai des millions et des millions
Pour le venger il le savait
Et le jour se leva pour lui
Je suis très P. ELUARD et L. ARAGON, et les poemes engagés en général...
Celui que je cherche désespérément et dont je ne me souviens que de quelques mots qui disent:
"d'autres ont la liberté de marcher de ce de là et la terre est élastique sous les pas de l'homme libre
ils vont et viennent au gré de leur fantaisie et quelques fois le monde parait trop grand pour eux
mais moi je ne sais plus de la vie que......"
c'est bien peu pour le retrouver mais j'essaie de ne pas désespérer (je ne cherche que depuis 35 ans) !
La poésie est un moyen d'évasion extraordinaire.La magie des mots nous touche on ne sait trop pourquoi mais le rythme reste gravé.C'est cette musique qui nous permet si longtemps après de se souvenir d'un poème.