Utilisateur anonyme
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12 mars 2010 à 21:27
Utilisateur anonyme -
13 mars 2010 à 08:15
O douce mie bonheur à la grâce insolente
Qui embellit mes nuits quand je fouille le passé,
Tu es toujours à l’heure pour te faire consolante
Quand je cède à l’ennui que je ne sais chasser.
Si quelques cauchemars me saignent le moral
Tu fais de ta baguette le geste qui dissipe
Les images toutes noires qui montent un carnaval
Et qui souvent me guettent de leurs maudits principes.
Si je souffre du sort que l’on m’a réservé
Toi, divine personne, tu étends tes pouvoirs
Pour donner du ressort à ce qui est larvé.
Tes mélopées résonnent à toujours m’émouvoir
Quand tes danses lascives me donnent le vertige ;
Alors ma vie passive se refait un prestige.
Voici une poésie rassurante et équilibrée, par ce monde qui chancelle...
Chaque mot est à sa bonne place dans le texte et exprime une valeur enrichissant la réflexion du lecteur.
Regardons une fois encore "La Tentation de saint Antoine" de Jérôme Bosch...