Hymen impossible !!!

Utilisateur anonyme - 13 oct. 2010 à 23:34
 Utilisateur anonyme - 19 oct. 2010 à 01:15
Ma chère Philomène à l'humeur assassine Cessez de me blesser au plus profond de moi ; Partez plutôt dresser l’autel à mon émoi Pour que je vous entraîne au doux ciel, ma cousine. De mes sens aiguisés je perçois vos caprices Et vois bien le désir dans le port de vos gestes. Laissez-vous donc saisir sans demander les restes De principes frisés pour tuer les délices. Vous dîtes épargner des soucis inutiles A ceux qui ont daigné partager nos périls : Mais le cœur vagabond sait trouver son complice. Les ans nous raidissent quand ce jeu nous sépare, Que nos peaux se plissent derrière ce rempart : Laissez moi, pour de bon, faire cesser ce supplice.

4 réponses

Utilisateur anonyme
14 oct. 2010 à 00:43
Antoine, la poésie sauvera-t-elle notre monde qui s'écroule encore ? Les vers que je viens de lire m'ont chaviré le coeur. Merci beaucoup. Quand j'ai voulu retrouver la tombe du Sergent Georges Bertrand sur le net, j'ai lu avec stupeur que 65 Georges Bertrand avaient été tués le même jour que mon grand-père paternel. Dans un cimetière militaire des Vosges j'ai retrouvé sa tombe Je ne l'ai pas dit à Phil...
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Utilisateur anonyme
15 oct. 2010 à 10:19
J’arrêterai là pour abréger les souffrances Des êtres qui ne pourront jamais oublier. Mais continuerai seule par la simple évidence Que débusquer le mal vaut mieux que d’ignorer.
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Utilisateur anonyme
19 oct. 2010 à 00:28
Idylle rêvée peux-tu prendre corps et cesser d'asséner tes troubles lancinants ?
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Utilisateur anonyme
19 oct. 2010 à 01:15
De la tige détachée, Pauvre feuille desséchée Où vas-tu ? Je n'en sais rien L'orage a brisé ce chêne Qui seul me soutien De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon Je vais où le vent me mène Sans me plaindre ou m'effrayer: Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier. Antoine Vincent ARNAULT 1766-1834
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