Au poète parti !!!!

Utilisateur anonyme - 16 mars 2010 à 12:05
 Utilisateur anonyme - 12 oct. 2010 à 20:46
Le cygne endormi, du doux bruit de son zèle, A porté son honneur et celui de ses frères ; Mais les tricheurs hormis, tous ont repris des ailes Pour gagner le bonheur connu des réfractaires. De censure en lumière, avec fidélité, Il a su renoncer aux feux du compromis. Aujourd’hui sur la terre au passé délité Des pleurs vont s’enfoncer dans la chair des amis. S’il est encore permis de rêver tout debout Je voudrais me donner pour cette même cause ; Mais la faune affermie se tient à l’autre bout Ne veut pas pardonner à mes rimes, à ma prose. Jamais ton blanc plumage n’aura d’autre porteur Car ici nos parjures remanient leur discours ; Ils font de l’enfumage un trait de colporteur Un Credo dont l’injure raisonne dans la Cour. Mais la ménagerie où se côtoient les hommes Ne cesse de pousser de bien joyeux poussins ; A l’heure où la voirie sort les femmes de leur somme Certaines vont glousser en tapant leurs coussins. Mineur de fond rebelle qui exhibe ta mine Oublie que tes parents ont parfois négligé La douce ritournelle qu’on dit et qu’on rumine Démontrant aux enfants le passage obligé Valeurs démantelées qui faisaient notre honneur Ressuscitez enfin pour nous servir du baume. Des gens écartelés pour trouver le bonheur Se fourvoient et sans fin voient les jeux qui embaument. La femme dont l’avenir dira peut-être un jour Que de virils penseurs ont triché en paroles Attend pour obtenir un présent sans recours Mais se mêle aux danseurs veules en farandoles.

3 réponses

Utilisateur anonyme
2 sept. 2010 à 15:24
Réveillons donc ce cygne, En lui faisant un signe. Poète censuré, Continue à rimer, A nous faire ¨rêver, De ce monde oublié. De la ménagerie, Me suis vite échappée, Et à leur "farandole" Ne veux point me méler Debout, je rêve encore, et ce, jusqu'à ma mort. Marie-Jo des groupes peinture et poésie
0
Utilisateur anonyme
12 oct. 2010 à 16:31
Je vois un peu tard qu’il y a d’autres victimes Et me permettrai donc de vous prêter main-forte. Même si le résultat ne reste que minime, La solidarité, souvent, ouvre des portes…
0
Utilisateur anonyme
12 oct. 2010 à 20:46
L'âme amoureuse est toujours poétesse Cette flamme dans le coeur sera toujours sa faiblesse Elle se consumera sans paresse Et ne laissera que ses vers pleins de délicatesse A son amour enfoui dans les méandres de la détresse!
0