Utilisateur anonyme
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5 févr. 2010 à 12:03
Utilisateur anonyme -
22 mars 2010 à 22:17
Le cœur avec ses ailes s’envole vers la belle Île
Quand l’esprit de son zèle se surprend tout fébrile.
Des amis en goguette chantent tous le voyage
Vers celui qui les guette pour célébrer son âge.
Ce n’est point un bateau affrété pour deux jours
Qui les porte au château pour ce joyeux séjour.
C’est Icare relooké qui survole le pays
Sans être surbooké, qui plane et obéit.
Contrée parfois hostile quand la mer était reine
Aujourd’hui tu distilles de savantes verveines.
Tu les sers dans des pintes, avec col débordant,
Pour étouffer les plaintes de dévots discordants.
Avec tes yeux ouverts tu as tout transformé
Et changé le couvert de tes gens désormais.
L’industrie démontée pour mettre les services
En odeur de bonté détachée de tout vice.
Les motifs de bonheur ont changé de terrain ;
Ce n’est plus dans les fleurs mais dans les fronts d’airain
Qu’on trouve des soutiens pour engloutir sa peine
Et protéger les siens contre toute déveine.
De féroces oiseaux patrouillent dans le ciel
Et boivent les fuseaux comme on suce du miel.
Tant pis pour les poètes qui cultivent des rimes,
Qu’ils continuent la fête pour tuer leurs déprimes.
L’Angélus a sonné pour nous dire qu’il est l’heure,
Qu’il nous faut raisonner pour échapper aux pleurs.
Alors je me reprends pour penser au festin
Et je rejoins le rang de mes petits lutins.
Sortons tous nos guitares pour chanter nos couplets ;
Un nouvel avatar a surgi et nous plaît.
Son allure est courtoise et réchauffe nos cœurs :
Elle rappelle les Lotoises qui sont nos bonnes sœurs.