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Je déteste cette idée d'une littérature féminine ou de littérature gay. Il y a des bons et des mauvais romans (policiers ou non) Dans les deux cas l'auteur peut être un homme ou une femme éventuellement gay ou lesbienne. je ne nie pas que cela puisse avoir une influence sur le contenu de l'oeuvre (comme la nationalité, l'âge, ou n'importe quel autre élément) mais ça fait de la littérature.... Pas de la littérature par essence féminine ou gay.
On peut lire Proust, heureusement, sans être homo et sans connaitre son homosexualité, et ça reste un chef d'oeuvre universel.
Je n'aime pas a priori l'idée de romans féminins ou de littérature féminine (de même que l'idée de littérature gay). Il y a des romans et leurs auteurs peuvent êtres des hommes ou des femmes, éventuellement gays ou lesbienne. Lorsqu'ils sont bons ça fait de la littérature. Pas de la littérature mascukine ou féminine ou gay.
Ce n'est pas que je nie que cela puisse avoir une influence sur le contenu de l'oeuvre, mais ça ne doit pas être considéré comme une essence et encore moins comme un ghetto.
A la recherche du temps perdu, c'est de la littérature universelle, pas un roman gay et on peut le lire en ignorant l'homosexualité de Proust.
Merci Jacques d'avoir répondu. Je suis d'accord avec vos propos. Je pense que le terme "féminin" voulait plutôt dire que ce roman est moins "noir" que certains, plus soft, en fait.
Amicalement
Marie