Utilisateur anonyme
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10 janv. 2010 à 17:34
Utilisateur anonyme -
13 janv. 2010 à 09:19
O beauté éternelle qui frappe les déesses
Dans leur douce naissance empourprée de pâleur,
Tu allumes l’étincelle d’une telle finesse
Qu’embrumés tous nos sens s’embrasent dans la chaleur.
Cette divine faveur refuse ces attributs
Aux hommes de la terre issus d’enfantements.
Et on voit des râleurs réclamer tout leur dû
Pour effacer l’austère de leurs faces promptement.
C’est pourquoi on conçoit des pommades très fines
Pour retarder l’effet du temps qui nous crevasse.
Et les traits des minois attendent qu’on peaufine
Un ersatz à greffer pour changer la surface.
Mais si soudain instruit par l’incessante quête
On disait à chacun que l’amour en échange
Efface tous ces ennuis qui taraudent nos têtes,
Que ce don sans emprunt est ce qui nous arrange.