Nuit d'échine (ramer est si dur !)

Utilisateur anonyme - 23 oct. 2010 à 22:08
 Utilisateur anonyme - 26 oct. 2010 à 09:21
Le cousin enfermé s'est évadé en barque... ---------------------------------------------------------- L’océan, doucement, fait couler ses rouleaux ; Seul un bruit d’aviron transperce le brouillard. Serait-ce un Charon en guide du fuyard Qui louvoie promptement en surfant sur les eaux (?) Ici en ce terroir personne ne révèle Ce qui lui apparaît frappé par le hasard. On pêche sans arrêt, en tous sens, sans égard, On met sous l’étouffoir tous les bruits qu’on recèle. La barque du gaillard demande sa ration Mais joue le tortillard à traîner sans motion. Or le but poursuivi justifie cette peine. Le cousin en cavale amorce son retour Et la gente rivale ignore ce détour. Le mal inassouvi circule dans ses veines.

3 réponses

Utilisateur anonyme
24 oct. 2010 à 00:08
Adieu n'est pas au revoir, Antoine, tu le sais, Car le sens des mots, mieux que moi tu connais. Le moteur à essence précieuse a remplacé Les rames pesantes et difficiles à manier. L'expérience en amour avec les ans passés Est plus utile que plus belle machine inventée. En tout cas l'aventure que nous avons vécue Vaut son pesant d'or sans caresser l'écu...
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Utilisateur anonyme
24 oct. 2010 à 22:32
Reddition Messieurs, comment expliquer, après la lecture De ces textes poignants portant vos signatures, Le désarmement auquel je suis confrontée ( ?) A court de résistance, je crains d’être boutée. Mes certitudes fondent comme neige au soleil. J’étais partie battante, mais ce n’est plus pareil. Vos vagues déferlantes minent la forteresse Où je me croyais saine et sauve de détresse. La force de vos mots vient de tout saboter. Je sens que je naufrage, l'âme dépitée. Mais avant de sombrer, cette ultime missive : N’y a-t-il congénère à bord de cet esquif Pour me seconder avant le coup décisif ( ?) Pitié, j’ai si peur, seule sur la défensive ( !)
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Utilisateur anonyme
26 oct. 2010 à 09:21
N'ayez donc peur de voguer ainsi pour votre salut (!) Cette escapade apparentée à l'évasion met fin à un emprisonnement prononcé comme peine à une faute fictive, inventée par les adveraires du Cousin Onaryc (!) L'idée de régler ses comptes transcende notre rameur occasionnel (!) Sirènes, accompagnez notre héros, sans bruit (!)
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