Utilisateur anonyme
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28 août 2010 à 14:09
Utilisateur anonyme -
29 août 2010 à 17:23
Permettez, Maestro, que l’une des six reines
Vous prie, au nom des autres, sous forme de poème,
De vous pencher vers nous, si ce n’est trop de peine,
Pour indiquer comment vous voulez qu’on vous aime.
Faut-il vous adorer comme l’idole suprême,
Faut-il se contenter de vos allures hautaines,
Et garder le silence par crainte d’anathème,
Singeant la soumission à vos grâces souveraines ( ?)
Ne vous offusquez pas, ce n’est pas un blasphème.
J’endosse par avance le courroux et la déveine,
Mais ose croire en la clémence de votre barème.
Il faut bien que quelqu’un se dévoue, serve d’antenne,
Pour vous dire notre joie en cette fin de carême,
De retrouver vos vers, à condition certaine,
Que vous souffriez aussi bien tant qui vous aime,
Que qui vous désapprouve et le signale sans haine.
Aimez de tout votre coeur
Sans gêne, ni peur
Sachez que le mien est limpide
Et n'est aucunement cupide
Est trompeuse l'apparence
Et le coeur n'est que romance
Vibrant à l'unisson
Quand il est atteint par la flèche de Cupidon.