Poème voyage
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31 réponses
Le Voyage
Extrait Des Fleurs Du Mal.
Par Charles Baudelaire
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
Extrait Des Fleurs Du Mal.
Par Charles Baudelaire
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
J'aimerai sur un nuage blanc
M'envoler au-dessus des des vents
Survoler les océans
Regarder de là-haut
Si le monde est plus beau
Me jeter en pâture
A notre Dame Nature
Découvrir des trésors
Bien plus riches que de l'or
Les yeux éblouis par temps de beauté
Respirer avec volupté
Les parfums envoutants d'Orient
Cueillir un moment de nouveaux sentiments
Et recouverte de paillettes d'argent
Redescendre doucement sur terre
Plus jamais comme avant.
merci pour tous ces magnifiques poêmes, en ce moment, ma mémoire est en panne ! ils sont le reflets de nos rêves et j'ai passé un bon moment à les lire ! merci encore !
Ma petite Yoyo tu m'as touchée ,ça sort de ton coeur et tu as bien raison! Moi aussi mon sac est prêt,c'est quand il veut!
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J'ai traduit ta poème Mi Bonzon, j'ai traduit votre poème Anne Marie Dessapt,
merci beaucoup pour votre gentil poèmes. Je me réjouis.
Je trouve le poème de Christian Rouvière en allemand dans la bibliothèque ich finde es ein wenig traurig.
Merci beaucoup et bonne journèe Sabine
Je voudrais traduit tous les poèmes....!
J'ai traduire votre poème Liberté A-Marie Destret. J'aime très le poème.
J'écoute la chanson voyage .. voyage hier à la radio j'adore cette chanson dans années 80 aussi. Merci Francoise Santais pour cette chanson.
Je ne comprends pas le poème de Charles Baudelaire.
Il est très difficile pour traduction pour moi.
Bonne journée à tous Sabine
Il est très beau yoyo ton poème et me touche du plus profond de mon être, profites encore et encore des instants uniques avec ton amour éternel, et qu'il en existe encore de telsmoments si intenses, mon Dieu faites qu'ils sortent vainqueurs , ils le méritent, bisous à ma tite yoyo, à qui je pense beaucoup et à son cher mari !
