Utilisateur anonyme
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23 août 2010 à 23:57
Utilisateur anonyme -
23 août 2010 à 23:58
Ö muse féconde qui visite mes champs,
Continue ta virée jusqu’au dernier sillon.
La terre chavirée passée au faucillon
Est la mère seconde aux si langoureux chants.
De ta main si légère effleure mon visage
Adoucis mon regard et repeins mon sourire.
Demain sera trop tard, or j’entrevois le pire :
Quitter, las, la terre sans finir mon ouvrage.
Je retourne ce sol d’une ferme charrue
Tenant ma boussole pour rester dans la rue,
Cette raie ou sillon où je mettrai le grain.
O muse, O soutien qui suit le laboureur
Tu sais qu’à l’entretien il faut du bon labeur.
Fais donc que l’aiguillon affûte ce bourrin.