Demain dès l'aube, pour la jeunesse
madame demaret
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Modifié par Gillesstf le 19/09/2011 à 09:12
chateaubriand43 Messages postés 12 Date d'inscription mercredi 23 février 2011 Statut Membre Dernière intervention 14 octobre 2011 - 23 sept. 2011 à 20:20
chateaubriand43 Messages postés 12 Date d'inscription mercredi 23 février 2011 Statut Membre Dernière intervention 14 octobre 2011 - 23 sept. 2011 à 20:20
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Gillesstf
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Modifié par charlene-v le 16/01/2017 à 16:32
Modifié par charlene-v le 16/01/2017 à 16:32
Bonjour,
je ne l'ai pas, donc je ne sais pas quels poèmes ils contient, mais ils doivent être issus du répertoire ultra connu de la poésie française : Joachim Du Bellay, Jacques Prévert, La Fontaine, ...
Si besoin, le livre est en vente pour quelques euros chez Chapitre, Amazon, etc.
Cordialement.
je ne l'ai pas, donc je ne sais pas quels poèmes ils contient, mais ils doivent être issus du répertoire ultra connu de la poésie française : Joachim Du Bellay, Jacques Prévert, La Fontaine, ...
Si besoin, le livre est en vente pour quelques euros chez Chapitre, Amazon, etc.
Cordialement.
chateaubriand43
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23 sept. 2011 à 20:20
23 sept. 2011 à 20:20
Je ne connais pas de livre qui porte ce titre, mais je connais le très beau poème écrit par Victor Hugo après la noyade dans la Seine, à Villequier, de sa fille Léopoldine :
"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs".
"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs".
