Hello. Auriez-vous une citation préférée ?
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Utilisateur anonyme
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Modifié par charlene-v le 5/07/2016 à 15:57
LaurianeR Messages postés 3 Date d'inscription vendredi 30 mars 2012 Statut Membre Dernière intervention 15 avril 2012 - 30 mars 2012 à 19:29
LaurianeR Messages postés 3 Date d'inscription vendredi 30 mars 2012 Statut Membre Dernière intervention 15 avril 2012 - 30 mars 2012 à 19:29
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84 réponses
"Quand je voyais mon père se promener d’une fenêtre à l’autre, voûté, les mains derrière le dos, silencieux, le regard profond, je me demandais : « A quoi pense-t-il ? » Aujourd’hui, je le sais par moi-même qui me promène comme lui, avec son air, et je peux répondre en toute certitude : « A rien. »" Jules Renard, Journal : 28 juin 1899.
Bonjour à tous et merci de vos réponses. Je suis tout à fait d’accord avec Marie ; j’aime aussi cette citation : « Ne fait jamais à quelqu’un ce dont tu n’aimerais pas qu’il te fasse ». C’est dur quelquefois de penser à cela dans le feu de l'action, mais je pense que si chaque personne pouvait y penser ne serait-ce qu’une fois par jour, le monde serait meilleur. Lorsqu’on est sur le point de critiquer une personne, de lui faire du mal intentionnellement ou même de lui blesser avec des propos, mettons-nous à sa place pour quelques secondes. L’empathie est une grande qualité !
L enfer c est les autres
LaurianeR
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30 mars 2012 à 19:29
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"Tout le monde y arrive très bien, récolte son secteur en un jour ou deux, tandis qu'il me faut la semaine." (Pascaline Alleriana, La Pizzeria du Vésuve)
C'est l'enfer au boulot !
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Plusieurs : "je vous demande d'accepter ma démission : je ne veux pas adhérer à un club qui accepte la candidature de quelqu'un dans mon genre !" Groucho Marx. "C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres" Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues."Je pense que je vais m'amuser, ici : tout est si pittoresque, si rigolo !" Panoramix le druide, dans l'album "le combat des chefs". "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietsche.
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire" A. Einstein "Il y a 2 choses qui sont infinies : l'univers et la connerie humaine... quoique pour l'univers, je n'en suis pas sur !" Toujours A. Einstein !!!
Une phrase que j'ai affichée dans mon bureau " Faire et en faisant, se faire" de JP Sartre, c'est à dire avancer, construire et on se construit soi même. Kate
vivre c'est aimer, aimer c'est comprendre, comprendre c'est partager, partager c'est vivre, et vivre c'est aimer.........................
ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que l'on n'ose pas, c'est parce que l'on n'ose pas que les choses sont difficiles
Noël, retournez au ciel, mes beaux anges à l'instant même, dans le ciel bleu, demandez à Dieu, le bonheur pour ceux que j'aime... Ou encore...
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma main pour soutenir la tienne, mon cœur pour écouter le tien.
J'aime cette citation de Alfred De MUSSET :J'ai souffert souvent , je me suis trompé quelquefois , mais j'ai aimé .
"Ce qui te manque,cherche-le dans ce que tu as" . (Koan Zen)
Et aussi : "De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent". (Coluche....qui nous manque beaucoup ! )
La plupart des gens sont heureux dans la mesure où ils ont décidé de l'être. Abraham Lincoln (1809 – 1865)
Commençons par un grand maître de l'horreur, mort à 37 ans, dont l'imagination s'est aventurée au-delà de l'insondable, j'ai nommé HP Lovecraft : <<Combien peu le moi terrestre connaît la vie et son étendue ! Combien peu il doit en connaître pour la paix de son âme !>> dans "Par le mur du sommeil"; Dans la même veine, un autre maître du fantastique, à savoir S. King dans une nouvelle intitulée "la ballade de la balle élastique" : <<La psychose ressemble d'une certaine manière au cancer du poumon, aucune des deux maladies ne disparaît comme par enchantement bien que les cancéreux comme les fous puissent avoir leurs bons jours>>, continuons dans les citations d'auteur tendance SF avec un Jorge Luis Borges tellement réaliste dans "Fictions" : <<La réalité ne coïncide habituellement pas avec les prévisions. Avec une logique perverse, il en déduisit que prévoir un détail circonstanciel, c'est empêcher que celui-ci de réalise.>>, non, je n'en ai pas fini avec un non moins grand Christophe Priest dont un des romans de SF est considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps, dans une de ses nouvelles "Le regard" il écrit : <<Nul ne l'empêchait de fuir, mais s'il fuyait, c'est qu'on aurait décidé d'avance que tel serait son choix.>> ou dans son roman "Futur intérieur" : <<Les événements étaient isolés comme des points de repère sur une liste. Ils avaient eu lieu et ils n'avaient pas eu lieu. Harkman se rendait compte que sa vie jusqu'au 4 août 2135 n'avait d'existence que par sa mémoire.>>, maintenant mon auteur fétiche R. Silverberg dans "les ailes de la nuit" : <<...Voilà la difficulté de croire en une force divine déterminant tous les événements ! Ou est l'élément de choix qui donne son sens à la souffrance ? Obliger des gens à commettre un péché et le leur faire expier ensuite par la défaite me semble dépourvu de toute signification.>>; Passons à quelques philosophes ou autres auteurs de cet acabit, en premier lieu, un peu de JP Sartre dans "les mouches" : <<...la vie humaine commence de l'autre côté du désespoir.>> ou dans "l'imaginaire" : <<La conscience est en quelque sorte victime d'elle-même, rivée en une sorte de cercle vicieux et tous les efforts qu'elle fait pour chasser la pensée obsédante sont précisémment les moyensles plus efficaces pour la faire renaître.>>, par ailleurs citons aussi A. Camus dans "le mythe de Sisyphe" : <<La révolte métaphysique (...) n'est pas aspiration, elle est sans espoir. Cette révolte n'est que l'assurance d'un destin écrasant, moins la résignation qui devrait l'accompagner.>>, puis ma préférée de F. Mauriac dans "le noeud de vipère" : <<Ma jeunesse n'a été qu'un long suicide. Je me hâtais de déplaire exprès par crainte de déplaire naturellement.>>, même oeuvre : <<Mais l'horeur de la vieillesse, c'est d'être le total d'une vie, un total dans lequel nous ne saurions changer aucun chiffre.>>, un petit retour vers la SF via un R. Bradbury avec sa nouvelle "Ni un soir ni un matin" : <<Je n'ai jamais été jeune. Ce que j'ai pu être alors est mort. (...) J'ai toujours pensé que l'on meurt tous les jours. Chaque jour est une petite boîte, vois-tu, bien étiquetée. Mais il ne faut pas revenir en arrière pour lever le couvercle, parce-qu'on est mort des milliers de fois et que ça fait un tas de cadavres; Toutes les morts ont été différentes et l'expression est chaque fois pire. Chacun de ces jours est un moi différent, quelqu'un que l'on ne connaît pas et que l'on ne comprend pas où que l'on ne tient pas à comprendre.>>, aurait-il été inspiré par un romantique du nom de F.R. De Chateaubriand dans "Mémoires d'outre-tombe" : <<L'homme n'a pas une seule et même vie; Il en a plusieurs mises bout à bout, et c'est sa misère.>> ? Pour revenir côté philosophie, je ne pouvais omettre F. Nietzsche dans "crépsucule des idoles" : <<La morale, dans la mesure ou elle condamne dans l'absolu, et non au regard de la vie, par égard pour la vie, ou en regard des intentions de la vie, est une erreur intrinsèque, qui ne doit inspirer aucune pitié et relève d'une idiosyncrasie de dégénéré qui a déjà fait un mal infini ! ... Nous, les autres, nous les immoralistes, nous avons au contraire ouvert tout grand notre coeur à toute compréhension, à toute intellection, à toute approbation - Nous n'aimons pas dire non, nous mettons notre humeur à être ceux qui disent "oui".>> (n'oublions pas la citation de Dieu suite à l'affirmation de Nietzsche "Dieu est mort" : "Nietzsche est mort"...) enfin pour conclure (sinon je vais noircir au moins vingt pages), un thème qui m'est cher, celui de la fin du monde ou pour être plus précis de la fin de l'homme (l'humanité) avec E. Hamilton dans "Le crépuscule du monde" : <<Tout de qui existe doit un jour finir : c'est la loi de l'univers. Les planètes se flétrissent, meurent et tombent dans leur soleil et les soleils entrent en collision, se transforment en nébuleuses et les nébuleuses ne durent pas : elles se condensent pour donner de nouveaux soleils, de nouveaux mondes qui doivent périr à leur tour. Face à cette loi universelle de la mort, comment peux-tu espérer faire vivre éternellement la race des hommes ? (...) Nous avons ri sous le soleil et rêver sous les étoiles. Nous avons jouer notre rôle dans le drame titanesque de l'éternité. Le moment est maintenant venu de rentrer dans la mort ainsi qu'il est fixé.>>.
