Utilisateur anonyme
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23 août 2010 à 23:09
Utilisateur anonyme -
23 août 2010 à 23:09
Repensez, Douce Mie, à nos belles années
Quand je matais les vils de mes chants de fortune (!)
J'étais ce Bel Ami aux discours surannés
Aux airs toujours civils, pour une joie commune.
Nous étions bons Cousins, en ce temps de jadis,
Quand nos premiers émois nous portaient sur le rêve.
Aujourd’hui mes fusains rapportent ces indices
Et font de Vous et Moi un peu l’Adam et l’Eve.
Courtois dans mes amours je ne bougeais les mains
Que pour vous saluer quand je vous approchais.
L’odeur de vos atours charmait mes lendemains.
Vos yeux bleus embués jamais ne reprochaient
Ces doux mots enchanteurs que je mettais en fête (!)
J’étais votre argenteur et vous, donc, ma nymphette (!)