Que pensez-vous de ma démarche d'édition d'un livre dont le résultat espéré est

Utilisateur anonyme - Modifié le 26 sept. 2017 à 16:42
 Utilisateur anonyme - 22 févr. 2010 à 13:05
Bonjour,
J'ai édité un livre "J'AI QUELQUE CHOSE DE GRAVE A TE DIRE" aux éditions EDILIVRE suite au fait que ma fille de 14 ans m'ait annoncé qu'elle subissait des attouchements de la part de son oncle.
Pas facile de peser le pour et le contre, mais avec l'accord de mes enfants et mon mari, la décision de l'éditer à été prise pour faire comprendre aux enfants qu'il faut parler et se faire aider.

24 réponses

Utilisateur anonyme
4 août 2009 à 13:43
Bien sûr que vous avez raison d'avoir eu le courage d'éditer cette histoire. Maintenant reste à savoir sous quelle forme vous avez décidé d'éditer : roman, roman pour adulte, essai, étude psychologique. Pour ma part, j'aurai préféré écrire un roman pour jeune (12/15 ans) avec un pseudonyme pour protéger la famille : donc lisible par tous (je pense qu'il y déjà eu des romans de ce genre, ma première femme, aujourd'hui décédé et qui était bibliothécaire aurait pu me sélectionner quelques romans du genre). Encore qu'il faut avoir les mots et les phrases et le tact pour le dire, ce qui n'est pas évident. Les répercussions sur l'enfant (et l'adulte qu'il sera plus tard) sont trop graves pour qu'on se taise. ... Paraît-il que ceux qui commettent ces actes sont aussi des victimes qui ne font que reproduire ce qu'ils ont subi quand ils étaient enfants. A noter que de tels actes étaient punis de mort dans certaines communauté (et le sont encore).
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Utilisateur anonyme
12 août 2009 à 15:39
j'imagine la douche froide ressentie quand une fille vient annoncer à sa mère qu'elle est victime d'attouchements par son oncle. Un oncle avec des liens de sang, un oncle qui aurait pu être un parrain, un oncle une racine de la famille. Quel courage et quelle confiance a eu cette jeune fille pour se confier à sa mère. Dites lui, dites lui bien qu'elle n'a rien à se repprocher. Depuis le temps des temps ça a toujours existé. Et ça continuera malheureusement. Il faut expliquer aux enfants qu'ils ont a droit de dire NON même à un adulte, leur corps leur appartient, c'est grave et ça laisse toujours des séquelles. Le combat d'un enfant contre un adulte est trop inégal et surtout il faut dire aux enfants que ce n'est pas parce que l'on est adulte qu'on a toujours raison. Les adultes sont des gens de qui on doit se méfier car ils sont pas parfaits. Publier ? oui mais à quel prix ? Moi je changerais les noms. Non pas par honte, la honte c'est pour eux "les oncles". Mais par protection tout simplement. Il faut qu'elle se reconstruise avec "ça", il faudra l'aider, répondre présent à chaque fois qu'elle voudra parler. En fait, et en conclusion toute la famille en pâtit, il n'y a pas ,une victime, il y en a plusieurs. Chantal Gruber Thibaut
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Utilisateur anonyme
29 août 2009 à 22:27
C'est la meilleure chose que vous puissiez faire pour vous et votre fille. Je suis un peu dans votre cas ; mon oncle était le frère de ma mère ; il a recommencé avec ma soeur de cinq ans ma cadette. J'avais environ dix ans, j'en ai soixante. Ma mère l'a appris par accident, il y a quelques années.Depuis, ma soeur et elle me reprochent d'avoir parlé et gâché ses dernières années.et c'est ce qui m'a fait le plus mal, leur rejet. Depuis, je suis sous antidépresseurs et psychothérapie. Depuis environ deux ans, je pense sérieusement à l'écrire, ce récit ; mais certaines évocations me font encore trop mal. alors bravo à vous qui avez ce courage. Si je trouve votre ouvrage, je le lirai,sur. Vous me faites beaucoup de bien au moral. Merci.
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Utilisateur anonyme
22 févr. 2010 à 13:05
Bonjour, avez-vous déjà écrit ce livre? Avez-vous engagé une procédure pénale contre l'agresseur? Si oui, alors contactez l'éditeur qui prendra avec vous la décision ou pas d'éditer un livre utile . Un livre pour jeunes ou pour adultes? Marie-Josée

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